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vivre aux Etats Unis

28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 10:37

Mardi 24 janvier, je suis allée voir l’opéra de Giacomo Puccini, Madame Butterfly à l’Opéra Bastille avec les places à 5€. Cette fois-ci on y était allée assez tôt avec Hélène, et heureusement car il y avait un monde fou. En plus, comme on commence à connaître la technique, on a réussi à être au premier rang des rangées debouts et on a pu très bien voir, même si on doit aussi entendre et ressentir l'opéra!

 

A présent, parlons un peu de l’œuvre du compositeur italien Giacomo Puccini (1858-1924) dont les lyriques sont signés Giuseppe Giacosa et Luigi Illica.

 

C’est une tragédie japonaise, au départ en deux actes, composée par Puccini entre 1901 et 1903 et créée à la Scala de Milan le 17 février 1904. Puccini a créé son œuvre en se basant sur la pièce de théâtre Madame Butterfly de David Belasco, elle-même inspirée d'une nouvelle de John Luther Long et surtout de Madame Chrysanthème (1887) de Pierre Loti. Faute de succès à Milan, Madame Butterfly a été ensuite révisée et donnée dans sa nouvelle version en trois actes au Teatro Grande de Brescia, le 28 mai 1904.

 

Centré autour du personnage de Madame Butterfly, cet opéra oppose deux mondes : le Japon des voyageurs du 19ème siècle, caractérisé par des mélodies authentiques et une orchestration minutieuse, et l’Amérique des conquérants sans âme.

 

L’histoire commence quand Pinkerton, lieutenant de la marine américaine, épouse lors d’une cérémonie factice la courtisane Cio-Cio-San, malgré la désapprobation de son consul et les objections de l’oncle de la geisha. Trois ans plus tard, celle qu’on nomme désormais Madame Butterfly attend le retour de son mari avec leur jeune enfant. On annonce son bateau. Elle veille toute la nuit, mais comprend au matin, en le voyant arriver en compagnie de son épouse américaine, qu’il vient lui retirer leur enfant. Après avoir étreint son petit, elle se suicide avec le sabre de son père sur lequel sont gravés les mots : « Meurt avec honneur celui qui ne peut vivre dans l’honneur. »

 

Cio-Cio-San était interprêtée par Liping Zhang, Suzuki par Ekaterina Gubanova, Pinkerton par Marco Berti et Sharpless par Dwayne Croft.

 

Cette version à l’Opéra Bastille était intéressante mais un peu fade question décors et costumes. Les costumes étaient soit noirs, soit blancs, ils manquaient de couleurs notamment pour la cérémonie de mariage. Les décors étaient réduits au minimum puisqu’il n’y avait pas de maison japonaise sur scène mais simplement un chemin et un environnement naturel. Heureusement, le jeu de lumière était féerique et permettait d’intensifier l’émotion de la musique toujours aussi belle. C’était donc un bon moment même s’il aurait pu être plus intense. 

 

 

Le salue final de Madama Butterfly à l'Opéra Bastille.

 

Source : Encyclopédie Encarta et Bohemian Opera

 

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